Ce 8 décembre 2025, la Côte d’Ivoire a vécu un moment majeur : la cérémonie d’investiture d’Alassane Ouattara pour un nouveau mandat. Dans un Palais présidentiel d’Abidjan-Plateau réuni autour des institutions et de représentants étrangers, le président a procédé au rituel constitutionnel qui scelle officiellement son engagement envers la nation.
Un serment clair et contraignant
Devant les autorités et le peuple, Ouattara a prononcé un serment ferme, réaffirmant sa volonté de gouverner en respectant la loi et les libertés fondamentales. Il a déclaré notamment :
« Devant le peuple souverain de Côte d’Ivoire, je jure solennellement et sur l’honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, de protéger les Droits et Libertés des citoyens, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans l’intérêt supérieur de la Nation. Que le peuple me retire sa confiance et que je subisse la rigueur des lois, si je trahis mon serment. »
Ce serment marque le renouvellement du pacte républicain entre le chef de l’État et les Ivoiriens, soulignant la responsabilité, la transparence et l’obligation de rendre compte.
Une investiture sous haute attention
La cérémonie a rassemblé des chefs d’État et des délégations étrangères, témoignant de l’importance diplomatique et régionale de l’événement. Elle intervient dans un contexte où la stabilité politique et la relance économique restent au centre des attentes nationales.
Par ce geste solennel, le président réaffirme sa volonté de poursuivre des réformes en faveur du développement, tout en rappelant que son action doit être menée dans le respect des institutions et des libertés publiques.
Quels enjeux après l’investiture ?
L’investiture ouvre une nouvelle phase : mise en œuvre des priorités annoncées, réponses aux attentes sociales, et maintien du dialogue avec les partenaires internationaux. Pour de nombreux observateurs, ce serment est un engagement public auquel la nation pourra se référer pour juger l’action gouvernementale.